28 mai 2013 2 petits nuages

Le cercle des sorcières, Diana Pharaoh Francis : vous allez être ensorcelé !

J'avais envie de nouveauté et je suis tombée sur "Le Cercle des Sorcières", un livre qui a su m'intégrer. Il figure dans la collection Crimson de Panini Books, apparemment une nouvelle collection. Ce qui m'a d'abord dérangée puis conquise, c'est tout le fond atypique lié aux sorcières. En effet, dans Le Cercle des sorcières, les sorcières sont des êtres très puissants protégés par des Lances Solaires et des Lames d'Ombre. Les Lances Solaires vivent le jour et peuvent être empoisonnés par le noir quel qu'il soit, les Lames d'Ombre opèrent et sont brûlés par le jour. Très durs à tuer, forts et rapides, ils dépendent des pouvoirs de leur sorcière et sont liés à elle par des sortilèges, souvent contre leur gré.


Les premières pages, je n'étais pas convaincue par le principe des Lances et des Lames, je n'étais même pas sure de finir le livre... et j'ai été littéralement happée. J'ai fini ce livre en deux jours, j'avais tellement hâte de lire la suite ! Dans le Tome 1, Alliance Nocturne, on suit les aventures de Max, Lame d'Ombre qui déteste la sorcière à laquelle elle est liée, Gisèle. 

Envoyée en mission, elle va être obligée de pénétrer sur le territoire d'une autre sorcière, ce qui va provoquer tout un tas d'événements. C'est ainsi qu'elle rencontre Alexander, Prime Lame d'Ombre d'une autre sorcière. Et tandis qu'elle va déceler en Alexander des traits communs et s'en rapprocher, elle va se retrouver au cœur d'un conflit entre des entités bien plus puissantes que les sorcières dont l'enjeu même est la survie de l'humanité.

Comme je vous l'ai dit, j'ai dévoré ce tome 1, l'organisation particulière des sorcières et de leurs "harems" d'humains, la confrontation des visions de Max et d'Alexander, l'intrigue... l'ensemble est très bien structuré. Dans le livre, on alterne entre les points de vue de Max et d'Alexander,  c'est bien foutu, bien écrit, bref parfait ! Maintenant, il faut que je me trouve le tome 2.

Vous connaissez ce livre ? 

21 avr. 2013 21 petits nuages

Un couple, ça compte pour "un" ou pour "deux" à l'addition ?

J'ai un problème. Une grosse question qui me travaille et comme toujours, c'est dans ces moments-là que je me rappelle que j'ai un blog, en partie humeurs, et que justement c'est l'endroit idéal pour poser ce genre de questions parce que tout le monde peut avoir un avis dessus. Donc, je disais, j'ai un problème. Régulièrement, je sors avec des couples. Moi, je ne le suis pas. Et à plusieurs reprises, au moment de l'addition est arrivé le "on divise pour payer". La plupart du temps, le principe ne me dérange pas car on prend tous à peu près la même chose. Seulement, j'ai constaté qu'au moment de la division, plutôt que de diviser par le nombre de personnes, on divisait en comptant les couples comme une part unique ! Et c'est là que je me pose de plus en plus une question dont je n'arrive pas à trouver la réponse : est-ce que c'est normal ?



Je me suis posée cette question une nouvelle fois parce que je pars en vacances avec un couple et que nous sommes en train de calculer les frais. Partons donc du calcul de l'hébergement, 210 euros par semaine. Si on considère que la division doit se faire par le nombre de personnes, chacun doit payer 70 euros. Ainsi, moi, la célibataire, je payerai 70 euros MAIS le couple qui part avec moi faisant budget commun payera donc 140 euros. Tout de suite, ça fait déséquilibré et je me dis "non c'est pas logique". 

Si on considère que le couple représente une part étant donné qu'ils font budget commun (ce qui est le cas de tous mes amis en couple), on doit donc diviser par 2 et chacun paye 110 euros. Et là je me dis, attends, c'est aussi déséquilibré, moi je suis toute seule à prendre en charge mon budget, je n'ai pas quelqu'un avec un salaire en plus pour gérer avec moi (même si forcément vivre en couple représente plus de frais que vivre tout seul). Encore une fois, ça fait déséquilibré et je me dis "non c'est pas logique".

Sauf que du coup, c'est quoi la solution ? Je veux dire, ce sont des bons amis, tous les couples que je connais sont de bons amis, on calcule pas le moindre centime, on va parfois payer pour l'autre. Par exemple, le couple d'amis avec qui je pars en vacances va prendre la voiture, je vais participer aux frais d'essence et de péage mais à côté, en prenant leur caisse, ils l'usent et je ne vais rien payer pour cela. Et y'a plein d'autres choses sur lesquelles au final, on n'est pas au centime près quoi. 

Mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir quand même l'impression que je suis lésée à chaque fois parce que je suis toute seule. Et si, avec les amis, limite, je passe au dessus en sachant que ça s'équilibre car on ne compte pas le moindre centime, je me dis que si ça arrive avec des "connaissances", je ne saurais pas quoi faire.

Bref, dites-moi, célibataire, est-ce que vous considérez ça comme normal ? A l'inverse, pour ceux qui sont en couple, comment procédez-vous ? 
A vos commentaires, merci  :)

PS : les amis IRL rassurez-vous, personne d'entre vous n'est concerné hein, y'a pas de message "subtil" dans cet article^^

10 avr. 2013 5 petits nuages

Mon ex patronne et moi : du poussin couvé au vilain petit canard

Des patrons, j’en ai vu et ils m’en ont fait voir de toutes les couleurs. Mais je crois que cette patronne-là me restera toujours un peu en travers de la gorge, niveau émotionnel. Je sortais d’un stage qui s’était mal passé parce que je ne m’entendais pas, en partie, avec ma responsable (promis, je suis gentille en vrai). Je suis donc arrivée dans cette entreprise pour un stage de deux mois, avec un peu d’appréhensions.



Comment ma patronne m'a pris sous son aile


Je ne saurais plus dire comment ça s’est passé mais il se trouve que j’ai sympathisé avec ma patronne. Elle finissait souvent tard tout comme moi et me ramenait donc en ville. Un jour, je lui disais qu’il fallait que je rachète de la vaisselle, le lendemain elle m’en ramenait en me disant que « ça restait dans un coin, ça date de mes années d’étudiante ». Idem pour les blousons d’hiver ou d’autres choses.

Lunatique, capable d’être très souriante comme distante parfois, mais surtout capable d’être très dure dans ses propos en cas de problèmes, elle n’était pas toujours facile à vivre. Je respectais ça et même si les mots étaient parfois poussés, j’acceptais car elle était juste, dans ses reproches comme dans ses compliments. Je connaissais aussi certains de ses soucis personnels comme elle connaissait  certains des miens. Pas vraiment amie, elle m’a néanmoins un peu prise sous son aile.

Embauchée en apprentissage, j’ai travaillé là-bas deux ans et je n’étais pas sans défauts professionnels. J’ai fait des oublis, manqué d’attention, et même si j’étais parfaite dans la fonction avec laquelle j’étais rentrée dans l’entreprise, je n’étais que moyenne pour celle que j’occupais en tant qu’apprentie, ce n’était pas tout à fait ma voie. J’étais tout de même appréciée, avec mes défauts, même si ça m’a valu pas mal de réprimandes.

Comment tout ça a déraillé


Je crois que les choses ont mal tourné quand une nouvelle stagiaire censée m’assister et me remplacer à mon départ est arrivée. Plus joviale, fraîche et surtout plus rigoureuse, elle a vite été appréciée. De mon côté, j’étais un peu en perte d’énergie et j’ai relâché mes efforts en fin de contrat avant de me reprendre… trop tard ? De plus, ça me faisait du bien d'avoir une "jeune" dans une équipe à moyenne d'âge 40 ans, d'avoir une véritable complice, et peut-être aussi que ça n'a pas été très bien vu.



De juste, elle est passée à la limite du harcèlement et les limites ont été dépassées durant l’événement que nous gérions. Deux semaines  pendant lesquelles elle ne m’a pas lâchée, me reprochant la moindre erreur, m’accusant d’ingratitude et de ne plus en avoir rien à faire de l’entreprise maintenant que j’en partais. Epuisée, j’avais l’impression que personne ne se rendait compte que je travaillais matin et soir très dur pour que l’organisation se passe comme prévu car un prestataire nous avait fait défaut. Du côté de la stagiaire, elle a fait une grosse bêtise, elle savait qu'elle ne serait pas embauchée et elle a eu aussi à subir la dureté de ma patronne.

Je suis partie de l’entreprise un peu triste mais surtout amère. J'avais passé deux ans dans cette entreprise avec certains sacrifices. J'ai pris souvent sur ma vie personnelle, j'ai aussi essayé d'apporter de bonnes choses et je pense les avoir lancés sur certaines choses qu'ils ne gèrent toujours pas parfaitement sans moi. Plus tard, j'apprenais que ma boss était enceinte de deux mois au moment ou je suis partie. Ceci expliquant sûrement en partie son attitude insupportable mais ne rendant pas la chose totalement acceptable.

Aujourd’hui, on s’envoie parfois quelques mails et je reste partagée entre l’amertume et l’attachement. Pendant presque deux ans, elle a été un soutien qui m’a formée, aidée, accompagnée. J’ai toujours admiré son indépendance, sa force de caractère, son ambition, probablement parce que cela faisait écho à ma propre personnalité. Mais ce dernier mois avec elle a tout gâché, je lui en veux encore pour son acharnement, son attitude injuste, son « rejet »… Après m'avoir prise sous son aile, elle me traitait comme le vilain petit canard et je crois que je lui en voudrais toujours un peu et à me demander quelles sont les raisons de son déchainement. Depuis, j'ai eu deux boss avec qui ça s'est bien passé : amicaux, sympas, mais sans débordement personnel. C'est différent... mais c'est mieux comme ça, je pense. Non ?


8 avr. 2013 3 petits nuages

Je ne suis pas une grande gueule mais...

Je ne suis pas une grande gueule. Je ne l'ai jamais été et ça m'a valu pas mal de soucis car je me suis souvent laissée marcher sur les pieds étant plus jeune. Aujourd'hui, je suis toujours d'un tempérament pacifiste, je n'aime pas m'engueuler, je préfère résoudre les conflits de manière calme. 

Tout le contraire d'une de mes collègues que l'on appellera "Grande gueule" à juste titre. Grande Gueule me fait penser à la soeur de Dexter dans la série éponyme : elle gueule souvent pour que les choses bougent. Grande gueule, je l'aime bien, elle râle souvent à juste titre et elle ouvre souvent la voie concernant certains problèmes. Une fois que Grande Gueule a mis les pieds dans les plats, certains osent plus facilement les mettre aussi et j'en fais partie. Je fais aussi partie de celles qui la soutiennent quand elle se bat toute seule pour faire bouger certaines choses dont d'autres se foutent. Après tout, elle fait bouger les choses, c'est normal d'être solidaire. Mais Grande Gueule a un problème... 



Grande Gueule, laisse moi ne pas gueuler en paix

Grande Gueule prend tellement ses coups de gueule à cœur qu'elle en devient des fois insistante. Si Grande Gueule estime qu'il faut gueuler et l'accompagner, elle peut vous travailler au corps jusqu'à ce que vous ayez envie de lui dire d'aller se faire voir. Et je peux comprendre qu'elle veuille qu'on se joigne à elle quand ça concerne des choses importantes dans l'entreprise, d'ailleurs je reconnais que c'est grâce à elle en partie que certaines choses ont bougé. Mais d'autres fois j'ai envie de lui dire gentiment qu'on peut aussi ne pas avoir envie de se prendre la tête sur des conneries.

Et puis surtout, j'ai l'impression que Grande Gueule me prend pour une faible parce que je ne gueule pas. Que oui, elle m'aime bien mais c'est sur, à pas gueuler comme ça, je me ferais forcément baiser la gueule sans rien dire. La dernière fois que j'ai eu cette impression là c'était ce matin quand j'ai parlé d'un truc que le boss a dit ( comme quoi il venait de réaliser qu'on avait tous beaucoup trop de clients), je lui ai dit que c'était bizarre car je pensais qu'il le savait en toute connaissance de cause. Et elle me dit qu'elle se demande si il se fout pas un peu de nous parfois et là, de moi en l'occurrence. 

C'était peut-être pas méchant mais ça m'a gonflée. Comme si, parce que je ne gueulais pas aussi fort qu'elle, je gobais tout ce qu'on me disait. Comme si ça m'empêchait de placer mes billes et d'évoluer de mon côté. Et surtout comme si elle, on se fouterait pas d'elle parce qu'elle, elle gueule quand elle est pas contente. Encore une fois, je sais que c'est pas méchant. Mais j'aimerais juste qu'elle respecte un peu plus la "passivité" de certains. Parce que moi, à force que Grande Gueule se permette ces considérations sur ma personne, je vais finir par ne plus avoir envie de la soutenir ou en tout cas bien moins.

Bref, je ne suis pas une grande gueule mais... ça ne m'empêche pas d'avoir ma propre opinion et de faire mon propre chemin. C'est sur que je me ferais probablement de nouveau avoir, et que je me compliquerai probablement un jour encore la vie parce que je ne voudrais pas gueuler. Et avoir une grande gueule avec moi m'aide souvent à m'affirmer moi-même, alors que je ne suis pas grande gueule toute seule, je le deviens plus facilement quand je ne suis pas seule. A l'inverse, je pense que ça lui fait plaisir d'avoir quelqu'un qui affiche son soutien pour elle et se mouille aussi alors pourquoi ne pas respecter ça ? 

M'enfin, voilà, j'avais envie de faire ma grande gueule... sur le blog :) N'hésitez-pas à me dire dans quel camp vous vous trouvez : grande gueule ou pacifiste ? ;)

4 avr. 2013 2 petits nuages

Sublimes Créatures : Pas si sublime, non...

Lorsque j'ai vu la bande-annonce de Sublimes Créatures, j'ai su que j'irai voir ce film. Mais j'ai aussi su que je ne serais pas totalement satisfaite ... et je ne me suis pas trompée. Car malgré un bon potentiel et de bons éléments, ce film dans la mouvance actuelle des Twilight & co me donne l'impression d'un certain gâchis.


Sublimes Créatures : Des Enchanteurs, un couple, un destin, un choix entre le Bien et le Mal ?

L'histoire se passe dans une ville paumée en Caroline du Sud, Gatlin, marquée par la Guerre de Sécession. A Gatlin, rien ne se passe jamais, tout arrive toujours après le reste du monde, limite, si la fin du monde avait eu lieu, en habitant à Gatlin, vous auriez été sur d'y passer en dernier. 

C'est dans cette ville que vit Ethan Wate, adolescent en proie à des envies de changement, de nouvelle vie, qui ne s'accommode pas à cette mentalité très "village". Depuis la mort de sa mère, le père d'Ethan vit reclus, c'est Amma qui prend soin de lui. Le tout est accompagné d'une mentalité très puritaine soutenue par de nombreuses mères de famille et leurs filles. L'Amériqueuuuh... 



Un décor peu idyllique que l'arrivée de Lena Duchannes, la nièce de Macon Ravenwood, considéré comme un vieux fou ermite, va perturber. Tandis que les habitants de la ville rejettent la jeune fille, Ethan va s'y intéresser, elle incarne le changement qu'il attendait. Un changement qui va dépasser ses espérances : Lena est une Enchanteresse, une sorcière, qui sera "Appelée" le jour de ses 16 ans, son prochain anniversaire et vouée aux Ténèbres ou à la Lumière. Alors que leur romance évolue timidement, Lena et Ethan vont devoir faire face à des forces qui les dépassent et au destin incertain de Lena.

Un film trop mitonné à la Twilight ?


"Vous avez aimé Twilight, vous allez adorer Sublimes Créatures"... c'est pas moi qui le dit, c'est les affiches du film. Il est vrai que j'ai adoré l'atmosphère gothique du film, le caractère bien trempé de Lena, les décors, les personnages secondaires et la vision de la sorcière. Certes, le côté Lumières / Ténèbres est un peu mélodramatique mais les sorcières de "Sublimes Créatures" ont du punch et du sex-appeal qu'elles soient bonnes ou mauvaises dans leur nature. C'est de la bombe baby, bien plus que les pseudos vampires inexpressifs de Twilight (cassedédi à Edward Cullen, TEAM JACOB). 

La sorcière bonnasse et bad-ass de l'histoire : Ridley. Veux-tu m'épouser ? 
Mais d'autres choses m'ont posé problème : le personnage d'Ethan est intéressant mais... je le trouve souvent bien trop maladroit et parfois je me suis demandée : attends c'est fait exprès que ses blagues soient complètement nazes ou pas là ? Peut-être est-ce aussi parce que le film est raconté par Ethan mais ça m'a assez gêné.

 Ensuite, j'ai eu l'impression que le personnage de Link ne servait qu'à aider à faire avancer le scénario / combler les trous. En gros, qu'il n'existait que pour filer un coup de main à nos héros ou pour ajouter certains retournements. 



Enfin, ce qui me dérange, c'est que j'ai l'impression que les réalisateurs ont voulu faire de ce film une pompe à fric pour jeunes accros de Twilight en nous pondant une version édulcorée et simplifiée du livre. Certes, l'esthétique est vraiment sympa, les acteurs principaux plutôt bons, les rôles secondaires (Jeremy Irons, Emma Thompson) au top. Mais, alors que j'ai d'abord vu le film avant de lire le livre, je me disais déjà qu'il manquait "le petit truc" pour que ça prenne. Et ce petit truc, je pense que c'est tout ce qui ne fait pas de Sublimes Créatures un Twilight 2 : le fond historique de l'histoire, toute la mythologie liée aux Enchanteurs, les personnages atypiques... tout ça semble s'effacer au profit de l'histoire entre Ethan et Lena, qui pour le coup aurait pu très bien faire sans.

Mais bon, c'est quand même un film sympa que je vais revoir sur mon PC Et qui a une super bande-son signée The Newno2. A écouter sans modération ! N'hésitez-pas à me donner vos avis :)



26 mars 2013 2 petits nuages

Critique Uglies : un monde sans « laideur »…


Décidément, je fais dans la série « jeunesse » mais que voulez-vous… elle regorge d’imagination pour séduire son public. Et justement, le pitch de Uglies m’a tout de suite séduite. Il s’agit d’une dystopie, un univers dans lequel tous les êtres humains sont opérés entre 15 et 20 ans en fonction de canons de beauté définis pour devenir des « Pretties ». Avant, les enfants et adolescents sont appelés « Uglies », comme « moches ».


Dans cet univers, la jeune Tally Youngblood est sur le point de subir l’opération au moment ou elle rencontre Shay, une autre Ugly. Après avoir sympathisé avec elle, celle-ci lui parle d’une échappatoire à l’opération, un lieu dans lequel on reste Ugly sans subir la contrainte de cette société. Partagée entre l’envie de devenir « Pretties » et  belle comme tout le monde et celle de découvrir « La Fumée » dont Shay lui parle, Tally va intégrer les deux univers selon le moment de l’histoire. Un peu comme si elle était partagée entre le désir de se conformer à la société et celui de mener sa propre existence en faisant fi des étiquettes, en somme.

L’histoire se décline en quatre tomes : Uglies, Pretties, Specials, Extras. Dans les trois premiers tomes, on suit Tally dans ses aventures et sa découverte de cette société. On pourra voir que chacun de ses choix va avoir des conséquences, bonnes ou mauvaises, et qu’il n’est pas si facile de changer une société, que chaque bouleversement et renversement amène ses propres dérives. Dans le quatrième tome, on suivra l’histoire bien des années après avec la jeune Aya Fuse, c’est un peu dur de se mettre dans le bain au début mais ça s’amorce bien.



J’ai beaucoup aimé suivre cette série qui sait jouer d’intrigues et alterner entre ficelles prévisibles et d’autres qui le sont bien moins. L’auteur a su aussi donner une cohésion à ses tomes, des repères pour ne pas être trop déstabilisé (par exemple, les noms donnés aux types de personnes, Specials, Extras, Uglies… mais aussi à chaque catégorie ses habitudes) tout en intégrant des éléments sur le long terme… un sacré travail de structure et de narration ! J’aime aussi le thème qui finalement joue sur des problématiques de société, l’apparence, l’étiquette, l’influence…

En somme, cette lecture ne m’a pas déçue, j’ai vraiment aimé découvrir les différents tomes et les règles qui régissaient chaque société. En ce moment, je suis en train de lire la série « Gone » qui m’a l’air aussi assez intéressante d’ailleurs.

Vous lisez des dystopies ? Vous avez lu les Uglies ? 
24 mars 2013 9 petits nuages

Comment je me suis réconciliée avec "Les menteuses"

Lorsque la série Pretty Little Liars a été diffusée, j'ai fait partie de ses premiers "fans". J'ai dévoré littéralement les épisodes et j'ai poussé un hurlement de frustration lorsque j'ai appris la pause de 6 mois que la série allait prendre suite à son succès imprévu. Puis quand la série est revenue, j'ai décroché au bout de quelques épisodes, craignant une intrigue qui ne se répète à coups de : On sait qui est A, ah non en fait c'était pas lui A, Oh mais c'est lui A, ah non mince on s'est encore trompées. 



Alors quand j'ai gagné l'intégrale 1 de Pretty Little Liars sortie chez Fleuve Noir, j'ai quand même été bien contente. Car oui, à la base, Pretty Little Liars, c'est une série littéraire, "Les Menteuses". Je ne l'avais pas lu, mais j'ai vu l'occasion de renouer avec cette série qui m'avait fascinée à l'époque. De plus, l'intégrale 1 reprend les tomes 1 à 4 de la série littéraire et ne nous laisse pas sur une fin en suspense, elle boucle la première grosse intrigue de la série (= Qui est A ? Que veut-il/elle ? Qu'est-il arrivé à Alison ?).


Pretty Little Liars : mensonges et manigances en pagaille

L'intrigue ? Depuis la disparition de Ali', leur meilleure amie, Hanna, Spencer, Emily et Aria se sont éloignées. A l'époque, elles avaient 13, on les retrouve dans le livre à 16 ans (dans la série, l'incident se passe lorsqu'elles ont 15 ans et on les retrouve un an après). Si à l'époque, chacun avait ses petits secrets, elles en viennent à se rapprocher de nouveau lorsqu'une mystérieuse "A" leur envoie des messages dans lesquels elle aborde des secrets que seule Alison connaissait. Est-ce leur amie qui revient ? Une mauvaise blague ? En tout cas, elles vont vite découvrir que A est bien décidée à leur faire payer leurs petites manigances et à révéler leurs secrets si elles n'agissent pas comme elle le souhaite. 

A l'époque, ce que j'avais aimé dans la série, c'était non seulement son esthétique mais aussi la diversité des secrets des filles. Même si tout cela peut faire sourire lorsqu'on a plus 15 ans, pour un peu qu'on se rappelle comment ça se passait à l'époque, on se rend compte que ces petits secrets peuvent devenir des choses graves pour une adolescente. 

L'intégrale Pretty Little Liars : mêmes ficelles, meilleure gestion des intrigues ?

Dans le livre, même si j'ai été un peu déstabilisée au début par le ton très adolescent, j'ai vite accroché au rythme de l'histoire. De plus, j'avais véritablement hâte de savoir qui était A et ce qui était arrivé à Alison. Comprendre le fin mot de l'histoire. Et même si le livre se joue parfois de certaines fausses pistes, dans l'ensemble, je n'ai pas eu l'impression d'être baladée comme dans la série. Enfin, il faut dire que le PREMIER épisode de la série correspond... au premier tome des Menteuses. Ah ouais, quand même, là tu te dis qu'ils ont bien du enrichir l'intrigue pour couvrir une saison déjà.

Chaque personnage a ses failles et on se prend à s'offusquer pour eux, à en vouloir à la mère d'Aria, à plaindre Emily, à vouloir crier à Hanna qu'elle se laisse mener en bateau, à vouloir encourager Spencer. Bref, on a envie d'être un peu leur grande soeur, car même si tout ça semble parfois un peu superficiel, le livre aborde des thèmes plus graves et sérieux, sur la famille, la sexualité, l'identité, l'estime de soi. Enfin, je suis plutôt bon public pour ce genre de livres j'avoue, donc peut-être que ça en repoussera plus d'un.

En tout cas, cette intégrale m'a donné envie de revoir la série ! Mais j'ai décidé de lire d'abord les livres car ce qui m'a vraiment poussée à lire jusqu'au bout, c'est de ne pas savoir ce qui était arrivé à Ali'. Alors j'ai peur de ne plus avoir cette motivation de savoir le fin mot de l'histoire si je regarde la série avant.

Et vous, vous avez commencé par lire Les Menteuses ou par voir Pretty Little Liars ? 

 
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